Sinon les cafards volants marocains (boudare3), les douches froides (barda), et la bière chaude (9nibila), rien ne me fait plus horreur que la confusion de ces deux termes, a fortiori, celle motivée par l'incontinence égotiste (l’3ya9a) :
Problème et problématique.
C’est à se demander pourquoi les académiciens ont approuvé la candidature de ces deux (2) mots. Alors dans le même élan altruiste, qui a inspiré les autres billets du même genre, voici pour la première fois en ligne dans un blog la définition ad hoc de ces substantifs :
Problème : ennui, difficulté, question.
Problématique : ensemble de problèmes reliés une question donnée.
Prenons la proposition suivante :
Si j’affirme que j’ai été amputé de la tête pendant la guerre. De deux chose l’une, soit, dans un contexte réaliste, je fais face à un problème simple et définitif d’état disjonction avec la vie ; soit, dans un contexte surnaturel, je suis confronté à une problématique de nature pragmatique. À savoir, je ne saurais plus ou donner de la tête, car je n’aurais plus de mémoire, j’aurais perdu la tête, mais où aurais-je eu la tête ? Je l’eusse eu ailleurs.
Cela implique les effets combinés de la mutité, de la cécité, de la surdité, et de l'anosmie. Parmi les choses que je ne pourrais plus faire figurent: une conduite automobile sécuritaire; l’inscription céphalique de buts dans un match de foot; les attentats terroristes aériens contre les gratte-ciels; une belle pensée pour ma belle-mère; la perception disgracieuse des flatulences; le visionnage de vidéos porno sur le web; les clins d’œil charmeurs dans les boîtes huppées; ne sachant plus, du reste, distinguer le jour de la nuit.
L’autre grand problème de l’humanité est relié à l’emploi inadéquat de mots dans un simple but ornemental. Une atrophie des lobes frontaux serait à l’origine de cette pathologie très fréquente en Afrique du Nord-Ouest. Ne dit-on pas «fondre comme un glaçon au soleil» ? Je pense que non, mais anyway!
Ainsi, sans aucune trace de légitimité, d’aucuns (c’est très très très bête mais ça veut dire «certains»), agrémentent systématiquement le pronom indéfini «on» de la particule «l» apostrophe, sans s’être jamais posé de question sur la fonction de cet emploi. Voici la règle: «En général, on remplace le pronom indéfini on par la forme l'on après et, ou, où, que, à qui, à quoi, si, par souci d'euphonie», J. Girodet, Pièges et difficultés de la langue française, p. 543.
De rieeeeeeeeeen... Humanité!
Il est où le problème?
RépondreSupprimerLa question pourrait vite aboutuir à une évidente problématique? je me trompe ou bien ai-je également perdu une tête que je n'ai jamais eue?
Enfin bref! J'ai mal à la tête (celle-là même que j'ai perdue sans jamais avoir) penses-tu que ce soit un problème ou une simple problématique?
L'humanité te remercie pour ta contribution
RépondreSupprimerL'humanité s'imaptiente pour ton "historique" prochain billet :
Du bien-fondé de l'originalité et de la "masturbation intellectuelle"
L'humanité te souhaite bonne journée
@ fatimazahra: Je ne sais pas, je ne sais plus tu me fais perdre la tête :p Fondons toi et moi une nouvelle espèce de sans-têtes après ceux qui en ont n'en font pas bon usage.
RépondreSupprimer@ simplemind: l'humanité est chouette, elle peut si elle le désire s'inscrire au fan club de BrainDamage et recevoir un poster grandeur nature, des auto-collants et plein d'autre cadeaux.
PS: Juste pour toi chérie je vais recouvrer ma tête et me la creuser pour te pondre ce billet.
L'humanité n'est pas si bête pour s'engager à recevoir l'horrible photo « grand format » du boutonneux aux yeux rouges, et tous les accessoires vampiriques qui peuvent l’accompagner !
RépondreSupprimerPS : Honey, je suis absolument flattée
"La problématique c'est qu'il n'y pas de problèmes" dixit un camarade de classe au milieu des années 90 qui n'avait pas toute sa tête.
RépondreSupprimerMes sincères considérations vont au sieur de Damage, que je pensais, suite à l’amission de sa tête, insensible aux remarques d’une néophyte en art, ne sachant distinguer les boutons des cellules mortes, ni apercevoir dans un regard vide, rouge et obscur, l’expression artistique d’une horrible vérité, celle d’une hécatombe des hommes, sous la bienfaisante tyrannie des femmes.
RépondreSupprimer"Viri in eo culpa, si femina modum excedat"*
*Pour l’effet dramatique, même si je ne suis pas forcément d’accord
Je ne vous cacherais pas plus longtemps que je prends le relai lorsqu'il s'agit de commenter. Il est plutôt rare que BrainDamage, dont je ne suis que le contenant, parvienne à me ravir cette aussi. En cela, je ne parle pas en son nom, malgré les apparences, mais bien pour lui; pour soigner son image internationale et ses relation diplomatiques. Si nous étions un État, j'en serais le ministre des affaires extérieures et lui-même le militaire tyrannique le gouvernant.
RépondreSupprimerVotre citation de Tacite... la sagesse n'a pas d'âge.
Brain, in the mood for peace
PS: Pour éviter toute décapitation malencontreuse veuillez vous reporter à l'article Typo-tuyaux, paragraphe 1 et en prendre note.
Damage in the mood for WAAAAAR
(Voyez par vous même. Ce vieux fou me prend la parole de force. Je vous dois toutes nos excuses. Brain)
Both :
RépondreSupprimerJe me suis reportée à l'article Typo-tuyaux, paragraphe 1, et j’ai bien pris note de votre calvitie naissante.
Pour le reste, je vous dis : « (espace) lah ister (espace) »
PS : Brain, je soupçonne une involontaire décapitation à la quatrième ligne!
Damage voulait parler d'un autre article en fait :) faut pas trop lui en vouloir.
RépondreSupprimerIl s'agit du premier de la cuvée des services rendus. Comme quoi il est également des tyrans éclairés :p
Entre nous je ne le laisserais jamais décapiter un si joli minois pour une simple faute de langue :)
Un régale
RépondreSupprimeron dit RÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉGGGGGGGGGGGGGAAAAAAAAAAAAAAAAAALLLLLLLLLLLLLEEEEEEEEE sans "A" à la fin... allez un de moins...
RépondreSupprimerDamage has decapitated 7didane